Dans la dynamique de l’été

C’est déjà la fin des vacances d’été et comme vous l’avez peut-être remarqué, j’aime bien faire un point à cette période pour noter ma température interne, mes élans et les différents horizons qui peuvent m’appeler. Cela me permet d’en garder une trace et de m’y référer au cours de l’année et je trouve souvent ce genre de billets inspirant quand je les lis sur la toile. Alors si celui-ci peut vous nourrir d’une manière ou d’une autre, tant mieux !

Cette année, je poursuis essentiellement quelques envies de la rentrée dernière :

Le luth

J’ai commencé le luth renaissance en septembre et j’entends bien continuer. Au bout d’un an, je réussis à jouer des morceaux courts et même à m’accompagner en chantant « Mignonne allons voir si la rose », poème de Pierre de Ronsard mis en musique Jehan Chardavoine (la meilleure version que j’ai trouvé sur Youtube est ici). Je suis très contente d’avoir pu maintenir le cap et, en toute modestie, je trouve mes progrès plutôt encourageants. En revanche je n’ai pas trouvé le temps ni la motivation pour reprendre le chant, j’ai arrêté au bout de quelques mois de cours, la faute entre autre à de vilaines angines. Mais ce n’est sûrement que partie remise, chaque chose en son temps. N’oublions pas qu’une autre de mes envies de l’an passé était de lâcher prise…

Joueuse de luth, Terbrugghen, vers 1624-26
Damned! Il me faut encore l’accorder !
-Joueuse de luth, Terbruggen, vers 1624

En bonus, voici deux captations volées par des paparazzi lors de mes récitals privés :

 

Le ressenti

Autre élan de l’an passé : travailler sur mon ressenti. Cela a sûrement été la plus grande découverte de ces derniers mois. Tout à commencé en novembre par une marche vers le Mont-Saint Michel de 5 jours, en compagnie de druides, chamanes et autres énergéticiens plus ou moins en herbe. C’était un moment vraiment magique, bien loin de mon quotidien. Au retour, j’ai surfé sur la vague en suivant un stage d’une journée sur la pratique du magnétisme. Là encore, c’était assez loin de ma réalité habituelle mais j’ai mis ma rationnalité en veille quelques heures et je ne l’ai pas regretté. L’approche était fondée sur le fait que chacun peut développer et pratiquer le magnetisme, qu’il n’y a pas de don et aussi sur la non intervention, le non vouloir et le retrait de l’égo lors du soin. D’après mes recherches, cela devait un peu se rapprocher du Reiki. J’ai expérimenté assez rapidement ces pistes et même si je me demande toujours un peu si tout ça n’est pas qu’un fatras d’âneries débitées par des charlatans, mes (non) interventions ont plutôt donné de bons résultats. Au fond, placébo ou non, tant que l’effet est là je ne vois pas de problème (si ce n’est de me faire traiter de hippie).

J’aimerais continuer cette recherche, d’autant que les soins sont toujours des moments très relaxants. J’ai commencé ce livre : le pouvoir bénéfique des mains, de Barbara Ann Brennan, là encore je crois parfois rêver, mais d’un autre côté j’y trouve un peu de magie et d’inspiration et il est toujours posé sur ma table de chevet. Pour aller plus loin, j’aimerais aussi prendre quelques cours de yoga et plus particulièrement de kundalini yoga. Si vous en faites, n’hésitez pas à me donner votre avis !

Victor Moscoso
Une certaine vision des corps énergétiques ? -Illustration de Victor Moscoso, pape de l’art psychédélique

Le mandarin

J’ai fait un peu de chinois il y a longtemps et j’aimerais m’y remettre. Je ne vous cache pas que l’idée vient du côté de Hong Kong. Écrire pour le China Daily est en effet une bonne raison de réouvrir mes manuels de mandarin. Je vais tenter de suivre les cours du soir de la Mairie de Paris, croisez les doigts pour que je sois retenue. Visiblement il y a beaucoup de demandes pour peu de places… Réponse d’ici deux ou trois semaines !

Qui sait, peut-être qu’un jour je pourrai présenter en chinois le Cabaret Burlesque à la Nouvelle Seine devant une foule de touristes en délire ?

posters chinois vintage

Ce sera tout pour ce qui est des grandes directions de la rentrée. Curieusement je me sens moins animée que l’an passé. C’est probablement parce que l’énergie nécessaire pour continuer des projets est différente de celle nécessaire pour les commencer. Cette dernière me semble vive, manifeste et génère plein d’enthousiasme. Alors que pour continuer à creuser un sillon, il faut l’énergie du coureur de fond au corps sec et longiligne, moins explosive, moins spectaculaire, mais plus solide et tenace. À moi de savoir puiser dans mes sucres lents psychologiques…

Et vous, comment appréhendez-vous cette rentrée ? Dans quel état vous sentez-vous en ce début de septembre ?

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