Premiers émois
Sucre d’Orge rencontre le cabaret pour la première fois un 31 décembre, lorsqu’elle a 7 ans, derrière un écran de téléviseur: c’est l’heure de la diffusion du spectacle du Crazy Horse, une messe de minuit à laquelle elle restera fidèle de nombreuses années.
10 ans plus tard, après avoir pris des cours de danse classique et de comédie musicale, elle découvre le tango argentin et une nouvelle façon de se mouvoir sur talons.
© Eve Saint-Ramon
En scène
En 2009, elle fait un pied de nez à la morosité ambiante de la crise financière en franchissant les portes des premières soirées burlesque parisiennes. De fil en aiguille elle crée ses premiers numéros au China Club avec la Petite Cours des Astres, puis rejoint les soirées de Miss Glitter Painkiller et Valentina del Pearls. Elle monte les samedis soir sur le podium du Raspoutine, se fait inviter pour les premiers grands bals de Versailles, et fait des apparitions dans moultes soirées privées grâce à Marion Boucard et à sa société d’événementiel Brand Contente (Canal+, Dior, …). Elle rejoint bientôt la troupe du Burlesque Klub de Valentina del Pearls avec qui elle participe de nombreuses fois au festival d’Avignon.
Elle se produit aussi à l’étranger, de la Belgique à l’Australie, en passant par l’Italie, l’Allemagne, la Suède, la Norvège, les Etats-Unis, la Chine…
© Shot by Alexandra
Au luth
En 2017, elle adopte un luth renaissance, et après quelques temps d’apprentissage, son comparse Kim Giani lui propose d’en jouer sur scène. Elle se lance dans la création d’un récital polisson de luth où le rire ferait oublier et pardonner toute fausseté musicale. Encouragée par le public à profaner de plus belle la musique enchienne, elle sort son luth dès que possible sur les scènes des cabarets qui l’invitent et propose en 2023 à la Divine Comédie un seule en scène d’1h20 « Sucre d’Orge vous montre son luth », sous le regard avisé de Clara Brajtman.
Citons parmi les cabarets particulièrement friands de ses écarts de conduites le Cabaret Mademoiselle (Bruxelles), La Barbichette (ex Cabaret Le Secret de Monsieur K, Paris) et le Cabaret de Poussière de Martin Dust (Paris).
En chansons
Sucre d’Orge pose parfois son luth pour chanter son répertoire de prédilection: le jazz d’entre deux guerre. Pendant plus d’un an elle chante chaque semaine au Victoria (Paris 8ème) pour la Velvet Dinner Party et anime les réveillons à la Maison du Caviar (Paris 8ème) et au Deauville (…à Deauville) pour le groupe Beaumarly. Elle chante aussi lors du pré-show du Cabaret Canaille de Valentina Del Pearls au Théâtre Michel tous les dimanches soir.
Elle remplace par ailleurs Cléo Sénia dans son duo des Soeurs Papilles, lorsque cette dernière est en tournée, pour les conférences spectacles aux Belles Poules (rue Blondel, Paris).
© Clementine Art Gallery
Hors scène
Sucre d’Orge photographie les coulisses des cabarets où elle se produit sous le nom de Marine Orlova, pour voir ses photos cliquez ici.
Elle prend aussi le pinceau pour peindre des aquarelles frivoles sous le nom de l’Amante à l’eau, par ici.
Enfin, elle ne se lasse pas d’apprendre le mandarin, toujours prête à réviser ses caractères, dans un train, entre deux numéros ou le soir sur l’oreiller, persuadée qu’un jour cela lui sera utile.
© Conteur d’histoire