Difficile de retrouver son enthousiasme enfantin en ce début d’année. Mais s’il faut se tourner vers ce qui nous amuse et qui nous rend heureux, alors, parmi de nombreuses activités ludiques, j’aimerais vous parler de mon vice pour la photographie aléatoire.
Diana F+, ce n’est pas le nom d’une pillule de 4ème génération, c’est le nom d’un ravissant appareil photo plastique appartenant à la grande famille Lomographique. Il a été désigné comme « le pire appareil photo jamais construit » par le magazine Réponses photo et c’est bien pour cela qu’il est si apprécié.
L’objet en lui même est séduisant et les surprises qu’il réserve le sont tout autant. Impossible d’anticiper réellement la photo que l’on prend : quoi que l’on fasse, le résultat est imprévisible.
Rajoutons à ce charme une bonne dose de frustration, propre à l’argentique, à la photo unique et définitive, bref, à tout ce que l’on a oublié à l’ère du numérique.
Mais assez parlé, place aux images.
mes prises préférées
L’été, j’aime mettre la mer à l’envers et pousser Nice à la renverse.
Parfois, même dans une photo sous-exposée et, il faut le reconnaître, un peu « ratée », il surgit une atmosphère particulière, une drôle d’impression.
Ce que je préfère, c’est prendre des photos de nuit. Difficile de résister aux modèles qui m’entourent et l’usage du flash rajoute quelque chose de tout à fait détonnant à la photo Lomo.
Les photos au Diana sont les reflets parfaits des folles soirées : improbables, pas très nettes et ectoplasmiques.
Les 10 règles d’or des lomographes prônent la spontanéité. Mais je dois avouer que je me pose toujours beaucoup (trop?) de questions avant de déclencher la prise : quel réglage faire, quel angle choisir, oser ou non la surimpression… C’est que le développement d’une pellicule a un prix. Un usage oublié qui redonne vite de la valeur à chaque clic, d’où ma légèreté lomographique toute relative !
J’en profite pour remercier Miss Marion qui m’a fait découvrir le Diana. Je vous conseille de regarder ses photos par ici, elle a couvert son tour du monde avec ce petit appareil et c’est une très bonne source d’inspiration !
Et vous, est-ce que vous avez déjà pris des photos avec un Diana ou un autre appareil capricieux ? Etes-vous plutôt numérique ou argentique ? …Ou peut-être préférez-vous rester de l’autre côté de l’objectif ?
Alia
Argentique, pour la vie!
Je trouve que les photos sont tellement plus belles en argentique (même quand elles sont ratées…).
J’emmène mon Diana partout avec moi, et en plus, il n’a pas le poids d’un appareil photo numérique!
Par contre, j’ai un peu de mal à prendre des photos nocturnes car le flash du Diana est aveuglant et fait fuir les gens.
Sucre d'Orge
Merci pour cette déclaration d’amour à la photographie argentique Alia !
C’est vrai que le Diana est léger, mais je le trouve quand même un peu encombrant, surtout avec son flash. Du coup, je ne le sors pas assez souvent.
Je te rejoins sur ce flash : il est terrifiant. Mais rien n’arrête mes modèles de nuit ! Ils se nourissent du crépitement des appareils et sont prêts à être éblouis pour nous éblouir à leur tour. 🙂
Marie Guillaumet
Superbe billet ! Inspirant tout cela, ces instants éphémères et ces ratés techniques qui, mélangés, font l’effet d’ingrédients dans une potion magique.
J’ai tâté un peu de la lomo, je possède un Diana d’ailleurs, mais je ne m’en sers plus, et c’est bien dommage !
Ton billet me donne envie de faire enfin développer les dix pellicules qui traînent au fond d’un tiroir depuis des années…
Sucre d'Orge
Merci <3
J'ai vu dans un de tes articles que tu pouvais adapter l'objectif du Diana sur un numérique, c'est génial ça !
J'ai aussi lu dans ton blog cette scandaleuse histoire de pellicules non développées. J'ai un peu le même comportement avec les feuilles maladie à renvoyer à la sécu. Je comprends, mais je n'excuse rien ! 😉
Vite, au labo !
Sunalee
Superbes photos !
Je ne me trouve pas assez bonne pour utiliser l’argentique et comme le développement est si cher… Du coup j’utilise uniquement du numérique. Pour expérimenter, je combine beaucoup les objectifs et les films d’Hipstamatic et cela donne parfois des résultats étonnants. Il faut évidemment un iMachin.
Sucre d'Orge
Merci !
Un iMachin 😉 Le truc de la photo, le bidule.
C’est vrai que le prix du développement freine pas mal. Mais positivons (sans jeu de mot) et voyons y un cadre pour prendre moins mais mieux en photo.
D’ailleurs ma grand-mère a un vieux Leika dans un tiroir et j’hésite à l’utiliser… Je crois que je vais franchir le pas cette année, tant pis pour les frais de développement !
alessandra linda
Chère Amie,
j’ai aimée beaucoup ta délicieuse page Lomo.
j’ai aussi un faible mémoire de cette « etonant »
camera 😉
Je espère a très tôt.
Un abbraccio.
Alessandra
Sucre d'Orge
Merci Alessandra, je suis ravie que ce délire photographique te plaise.
Vivement les prochaines soirées costumées pour que je puisse ressortir à nouveau le Diana F+…
A très bientôt !
Pêle-mêle : 23 janvier 2015 - Blog - Marie Guillaumet
[…] Lomo love : quand l'oiseau rare du burlesque s'amuse à capturer sa vie de bohême avec un Diana F+. […]
Mes bonnes résolutions de la rentrée • Sucre d’Orge
[…] du résultat. J’y consacrerai sûrement un post bientôt (en attendant, vous pouvez voir ici […]